~† kuroshitsuji †~
Hey toi ? T'es nouveau par ici ? tu ne sais pas que ces rues sont dangereuses ? Tu ferais mieux de retourner d'où tu viens, si tu n'es pas assez préparer pour affronter cette dure réalité.Le monde n'est plus celui que tu connais, ici ne crois pas être le plus puissant, où tu tomberas sur de gros ennuis. Gravelir les échelons, et arriver à s'en sortir, c'est sûr que c'est ce que tout le monde recherche, mais est-ce bien une raison pour écraser les autres autours de toi ?
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A savoir
27/09/2017 - Mise à jour du design
# Seconde information rapide...
Contexte
Londres, 19e siècle. Les humains sont décidément bien querelleurs... pourrait-on se dire. Ils ne cessent de chercher le pouvoir pour s'entre tuer et sont même parfois prêt à vendre leur âme pour arriver à leurs buts... Les créatures de l'ombre et de la lumière ont toutes un point de vue sur la question : les humains sont sacrément incompréhensibles. Mais il y a une chose qu'ils comprennent bien : détourner le Monde à leur image, idyllique ou.. cauchemardesque. Ils croient pouvoir s'ignorer, faire route seuls, ou pactiser avec quelqu'un qui restera à leur côtés jusqu'à la concrétisation de leur but, ou mort, mais tous, un moment ou un autre, finissent par se croiser sur la route. C'est irrémédiable. Serez-vous un Noble, un simple humain, honnête ou malin, malveillant ? un fier Démon aux sombres idées, capable de se sortir de n'importe quelle situation et vivant parmi les humains ? un Ange anonyme rêvant de Monde Parfait et de Recommencement ? un Shinigami sérieux, dérangé, qui doit se fondre dans la masse ou alors un Autre clandestin, au psychologique animal ou humain..? Chaque créature doit faire des choix pour atteindre ses buts, car d'autres pourraient saisir la chance à leur place... Chacun ses intérêts... et un conseil : ne croyez pas pouvoir ignorer les autres créatures sur votre chemin...
Evénements
Hey toi ? Tu ne sais pas la nouvelle en ville ? Des expériences scientifiques ont été faites, et certains morts peuvent revenir à la vie! Glauque ! Mais non c'est pas vrai, c'est qu'une rumeur ... t'imagines des maccabés vivre parmi nous ? n'importe quoi ... pas vrai ? C'est une blague ?
CHECKMATE
are you the king or a knight ?
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 Bug dans la matrix~? [Grell]

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Alejandro Guzzo
Alejandro Guzzo
Dans Londres, vers approximativement vingt trois heures, un petit restaurant longeant le port de la ville avec une vue imprenable sur l'eau de la Tamise pour le moins calme sous les rayons lumineux d'une lune légèrement cachée par quelques petits nuages gris translucide, un jeune homme roux entrait à l'intérieur de ce petit restaurant.

Le jeune rouquin jeta son regard d'or sur le ciel sombre avant de soupirer longuement, l'air apaisé il se parla à lui même de sa voix doucement grave et suave.

_C'est une belle nuit qui commence...

A peine eut-il ouvert la porte qu'on pu entendre les gloussements de demoiselles qui ne le quittaient pas des yeux, l'air charmées par sa prestance pour le moins séduisante. Il leur répondit par un petit sourire amusé avant d'entrer et se faire arrêter par le serveur qui lui assura qu'il n'était pas obligé de venir chaque soir les aider de la sorte. Le bel homme roux posa sa main gauche sur l'épaule gauche de son ami en lui assurant que cela lui faisait plaisir.

_Vous êtes comme ma famille John.

Il retira sa main avant d'avancer un peu plus, presque arrivé devant les portes de la cuisine, pourtant le restaurant n'était pas si grand... Deux jeune femmes se postèrent devant lui en gloussant, l'air de vouloir quelque chose. Il les regarda avec bienveillance tout en leur demandant gentiment.

_Je peux faire quelque chose pour vous mesdemoiselles ?

Elle eurent une réaction quelque peu étrange à son goût malgré le fait qu'il y soit habitué, glousser en se serrant les mains au milieu de la poitrine n'était pas quelque chose qu'il comprenait mais il n'en disait rien, continuant de les regarder en attendant leur réponses.
Elle avaient l'air de ne pas arriver à lui parler et tendirent un petit paquet cadeau devant lui qu'il prit avec douceur. On pourrait penser à la vue de ce paquet long et fin que cela venait d'une bijouterie. Cela fait elle ne restèrent pas plus longtemps et sortirent du restaurant comme de jeune vierge effarouchées. Tournant la tête dans leur direction il rigola doucement en les voyant agir ainsi.

Après cela il pu enfin atteindre la cuisine, ouvrant le paquet au passage juste pour voir qu'elles lui avaient offert une jolie gourmette. Il referma le paquet, le calant sur le coté de ses longues bottes noires arrivant à mi-cuisse, comme si c'était des poche. Le personnel le salua comme s'ils étaient amis depuis longtemps tout en continuant de travailler.
Il prit alors un tablier blanc après avoir retiré son épaulette qu'il rangea au vestiaires, et l'enfila correctement autour de son cou et sa taille. Ensuite il vint se poster derrière un vieille dame qui découpait des légumes, semblant fatiguée un peu...

_Anita, aller vous reposer je prend le relais, vous allez trop vous fatiguée à force...

La vieille dame acquiesça, appréciant grandement l'attention et partie à l'étage dans sa chambre pour se reposer un peu, elle semblait lui faire entièrement confiance. Le jeune roux se mit rapidement au travail, avec un grande vivacité. On pu entendre parmi ses collègues dans le ton de la plaisanterie "Eh Alex ! On peux te laisser la cuisine vu comment tu travail !". Le concerné eut un rire et leur répondit.

_J'ai bien compris, vous pouvez aller boire un coup je peux gérer !

Ils rigolèrent ensemble et ses collègues enlevèrent vraiment leur tablier, s'installant dans la salle pour commander à boire, laissant ainsi le jeune homme seul à la cuisine.
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Grell stucliff
Grell stucliff
Vingt-trois heures, une nuit calme avec une belle lune étincellante dans le ciel. Les Londoniens regagnent peu à peu leur domicile, certains à pieds, d’autres en calèche, d’autre encore sur des drôles d’engins à deux roues dont le nom m’échappe encore. Pas un ne m’a vu. Pourtant je suis là, et j’ai la classe. Suspendu à la flèche de la grosse horloge, je scrute les ruelles plus ou moins obscures. Certaines ont un goût, une odeur de sang qui m’attirent irrésistiblement. Ce genre de petite rue crasseuse que les humains ne fréquentes uniquement lorsqu’ils ont des affaires peu recommandables à réaliser. Ce genre de rue que l’on surnomme « coupe-gorge ». Comme si une rue avait le pouvoir de vous couper la gorge, genre un couteau allait sortir du mur et vous transpercer de part en part. Mais je n’avais pas le temps d’aller me perdre dans ces endroits sordides.

Si j’étais descendu ici bas, au lieu de me préparer pour mon rendez-vous avec William, (rendez-vous surprise dont il n’était absolument pas au courant), c’était pour le travail. Ne vous méprenez pas, je ne suis pas subitement devenu un bourreau de travail. C’est juste que la mission était facile, et pouvait s’avérer amusante si je m’y prenais correctement.

Ajustant mes gants, en équilibre précaire sur mon toit, je laissais le vent jouer un moment avec mes longs cheveux. Il me chuchotait des secrets d’hier et d’aujourd’hui. Mais je ne pouvais rester trop longtemps près de lui. D’autres amours quémandaient ma présence.

Je fis passer la pointe de ma langue sur mes lèvres entrouvertes et je me laissais tomber vers les toits environnants. Une belle chute, toute en élégance. Aujourd’hui je voulais que les choses soient bien faites, avec classe et prestige. Il y avait bien longtemps que je n’avais pas eu une mission aussi excitante et je comptais bien graver les détails de cette soirée dans mon esprit.

Arrivé dans la rue, je vagabondais un moment, avant de trouver l’endroit. Un petit restaurant, assez chic. Pas le genre de boui-boui dans lequel je pourrais rencontrer Lau ou d’autres individus tout aussi peu recommandable. Je fronçais un instant les sourcils, comment cet endroit qui paraissait si paisible pouvait être le centre de la catastrophe qui allait arriver ? Si l’on m’avait orienté du côté du port là oui, avec les trafiquants et les voleurs qui y sévissaient je ne m’étonnais plus mais ici…

Haussant les épaules je finis par pousser la porte de l’établissement. Un serveur, plutôt bel homme m’accueilli avec un sourire. Je fis une moue en consultant l’horloge qui trônait sur un mur. J’avais encore une bonne dizaine de minutes devant moi. Autant boire un verre et s’installer confortablement pour profiter du spectacle. Je me laissais donc conduire vers une petite table, dressée pour deux personnes. Et bien oui, rappelez-moi que je suis seule et célibataire, ça fait toujours plaisir.

Levant les yeux au ciel, je poussais un petit soupir résigné et commandais un mojito à la fraise. Puis je m’adossais à la chaise, observant les acteurs de la prochaine tragédie. Quelques hommes et femmes sortirent de la cuisine, probablement pour faire une petite pause. Ils semblaient de bonne humeur riant et chahutant entre eux, en faisant attention toutefois à ne pas déranger les clients. Je sentis ma poche arrière chauffer. La liste des victimes venait de s’allonger.

A quelques mètres de moi, un jeune couple était plus occupé à se dévorer des yeux qu’à manger le contenu de leur assiette. Non loin, une maman allaitait son bébé, devant l’air outré d’une petite vieille qui disait à sa copine « Tu as vu ça ! Quelle honte ! ». Une dizaine de personnes tout au plus, venant de milieux variés mais plutôt bourgeois.

Et dire qu’ils allaient tous mourir ce soir.

Ma commande finit par arriver, je jetais un nouveau coup d’œil à l’horloge. Dans cinq minutes quelque chose allait se produire ici et je devrais faucher toutes les âmes qui se trouvent autour de moi. Initialement, nous devions être deux pour faire le travail, vu la quantité d’âmes à récolter. C’était assez dangereux et il fallait être rapide si on ne voulait pas voir une âme se rebeller et nous saucissonner pour vivre encore quelques secondes. Mais on manquait de personnel, compétent j’entends, et je me suis retrouvé seul. Ce qui ne me posait pas de problème, j’étais le meilleur de la dispatch, ils le savaient et moi aussi. Et je n’aimais pas avoir de la compagnie lorsque j’assistais à un spectacle.

Dans dix secondes, deux individus débarqueront pour braquer la caisse de l’établissement et ils tireront dans le tas. Ce sera la panique, certains mourront sous les balles, d’autres écrasés par la panique, pour d’autre encore, je ne savais pas. Je n’ai pas pris le temps de lire l’ensemble des dossiers. Trop long.

Je posais mes jambes sur la table, faisant tinter les glaçons de mon verre.

Neuf….huit…..sept….six….cinq….quatre……trois……deux…..un……
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Alejandro Guzzo
Alejandro Guzzo
Alejandro toujours dans sa cuisine travaillait vraiment rapidement pour quelqu'un qui avait les commande de toute une salle à préparer, pas une n'était en retard. Quand il coupait les légumes avec son éminceur c'était à peine si on apercevait les mouvement de sa main avec son couteau, tout comme les préparations, il se plaisait à faire glisser les assiettes sur le coté du plan de travail puis tout en étant aux fourneaux, faire sauté les aliments comme on fait sauter des crêpes, directement dans les assiettes, puis ensuite appuyer sur la sonnette afin d'annoncer le plat prêt. Il pouvait se le permettre quand personne ne regardait.


Enfin, il sentit une odeur qu'il ne sentait que trop bien, l'odeur de la mort qui approchait. Il commença alors à s'en inquiéter et se dépêcha de finir toutes ses commandes avant d'ouvrir brusquement la porte de la cuisine donnant à la salle. Il mit son majeur et son pouce dans sa bouche afin de siffler, ce qui interpella les cuisiniers qui se levèrent immédiatement pour rentrer en cuisine, curieux d'entendre ce signe qui leur avait été indiqué comme "urgence". Alejandro leur intima alors.

_Faites moi confiance, ne bougez pas.

Il acquiescèrent tous, ce sera déjà ça de victime en moins.
Puis le jeune roux se montra au grand public tout en retirant son tablier qu'il posa derrière le comptoir. Certaines demoiselles l'appelèrent tout en lui faisant signe mais il ne les regarda pas cette fois, il était à l’affût de toute chose suspecte ou dangereuse. Il vint même remplacer l'hôte de caisse qui partit rejoindre les autres à la cuisine, évidemment sa beauté ne passait pas inaperçu et les demoiselles vinrent insister auprès de lui en se postant devant le comptoir. Il afficha donc un sourire de façade tout en répondant à leurs interrogations.

_Pardonnez moi mesdemoiselles, je me dois de refuser votre invitation à dîner. J'ai bien trop de travail ici.

Bien sur c'était une excuse. Dix secondes. C'est ce qu'il estimait avant que sa mauvaise impression ne se réalise. Il ne savait pas à quoi s'attendre mais voulait protéger le restaurant de ses amis avant tout.

Neuf….huit…..sept….six….cinq….quatre……trois……deux…..un……

La porte d'entrée s'ouvrit brusquement et deux individus entrèrent avec fracas. Ils s'approchèrent vivement de la caisse en braquant leur armes sur le caissier. C'était donc ça.

-Vide la caisse et donne nous le fric grouille !-

Le mieux dans cette situation serait d’obéir afin de faire le moins de victimes possible, c'est ce que pensait Alejandro. Stresser par ce qui pourrait se passer, et surtout car devant tout le monde il ne pouvait se permettre de montrer sa nature, il ouvrit la caisse avec empressement avant d'entendre des coups de feu. Le deuxième homme tirait sur les civils à commencer par les jeunes femmes car il trouvait que le caissier était trop lent. Le premier ne se gêna donc pas pour tirer dans l'épaule du jeune homme qui émit un gémissement de douleur en se tenant le bras.

-On a pas qu'ça à faire !-

Alejandro appuya alors sur un bouton qui ouvrit la caisse, les brigands n'attendirent pas et lui tirèrent de nouveau dessus avant de prendre tout l'argent et profiter de la vue des autres civils qui piétinaient leurs congénères. Le jeune roux tomba assis au sol derrière le comptoir, s'adossant à un placard en posant ses mains sur ses blessures, respirant fort en essayant de supporter la douleur, il saignait bien trop. Il allait surement devoir se résoudre à tuer ces brigand lui même afin de se nourrir, ce qu'il n'avait pas fait depuis longtemps.
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Grell stucliff
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Il peut se passer énormément de choses en dix secondes. Lorsque l’on chute par exemple du troisième étage, c’est à peu près le temps qu’il nous faut pour heurter le sol, et durant ce laps de temps nous voyons défiler notre vie devant nos yeux, repassons nos erreurs et nos plus grands regrets. Dix secondes, c’est bien plus qu’il n’en faut pour choisir.

Mais le spectacle commença quelques instants trop tôt. Alors que l’atmosphère dans la salle se modifiait imperceptiblement, l’air qui se refroidit, les discussions qui ralentissent jusqu’à devenir inexistantes, le tic-tac de l’horloge qui paraît bien plus fort, un nouvel acteur fit son entrée. Je fis une moue appréciative en le détaillant de bas en haut. Celui-ci, j’en étais sûr, j’allais passer un peu de temps à observer son âme, et plus encore. Il avait l’air préoccupé et il envoya les commis en cuisine. Etrangement ils lui obéirent tous, comme des bons toutous à leur maître. Pourtant il n’avait pas l’air de faire partie de la boutique. Enfin …peut être qu’il avait fait brûler quelque chose et qu’il fallait réparer les dégâts.

Sans étonnement, je constatais que le nouvel arrivant détournait bien des têtes. Les femmes se pressaient au portillon pour avoir l’honneur d’un instant en sa compagnie. Je ne pus empêcher un petit souffle agacé de franchir mes lèvres. Tsss. Ça semblait si facile pour ces gens, un peu de charme, de grâce et un beau petit cul et tout leur tombait dans les bras. Alors que moi, ça faisait quoi, dix ans, vingt ? que je galérais avec les mêmes mecs (et je ne suis pas gourmands, je n’en ai que deux, trois) sans jamais avoir de touche. Pour des gars comme lui je suis sûr qu’en un battement de cils c’était gagné.

J’avalais une gorgée de mon breuvage, au moment où la porte d’entrée s’ouvrit. Le spectacle venait de commencer, éloignant les idées maussades qui me donnent des rides précocement. Ils n’étaient que deux, et n’avaient pas l’air bien dégourdis. Déjà ils pointaient tous les deux leurs armes dans la même direction, erreur de débutant. S’il n’y avait eu qu’un seul flic où une seule personne assez courageuse dans la salle, l’un des deux braqueurs aurait déjà été hors d’état de nuire.

Mais bien sûr, les Hommes firent le mauvais choix, comme toujours. Je jetais un coup d’œil au caissier, enfin celui qui l’avait remplacé. Il obéissait, bien sagement. Ce qui me déplût, les choses étaient beaucoup trop simples et softs à mon goût. Je n’avais pas perdu ma soirée pour observer deux malfrats braquer un petit restaurant et repartir chez eux sans qu’aucune goutte de sang ne soit versée.

Il n’y avait pas un bruit, tout le monde retenait sa respiration. Pour un peu on aurait entendu une mouche péter. C’était peut-être ce qu’il fallait pour que l’action commence enfin. Je tendis le bras tenant mon verre encore à moitié plein au-dessus du vide et je le laissais tomber, provoquant ainsi le début de la fin.

Le verre en tombant se brisa en un million d’éclats qui reflétèrent les balles du chargeur que vidait le second. Des gars stressés, deuxième erreur de débutant. On ne tire pas au moindre bruit suspect, sinon on se retrouve vite sans munition et il ne nous reste plus qu’à prier pour avoir réussi à tuer tout le monde en face. Sinon sans munition, on était mort.

Devant moi le bébé s’était mis à hurler, pas longtemps car une balle lui explosa la cervelle. Cervelle qui gicla sur le visage de la mère, encore dénudée qui garda cette vision jusqu’à la fin des temps. Mourir après avoir vu son enfant, la chair de sa chair se transformer en pâtée pour chien. En voilà une âme qui allait être torturée. Les deux vieilles s’étaient caché sous la table, et je vis qu’elles se poussaient pour utiliser l’autre en bouclier. Elles n’imaginaient pas que les balles pouvaient ricocher.

Le jeune couple maintenant, l’homme, courageux s’étant mis devant sa dulcinée. Sauf qu’elle, le voyant mourir devant ses yeux finira internée et se suicidera probablement avant la fin de l’année. Il tomba sur elle, la couvrant de son corps et de son sang. Une belle fin, romanti-tragique.

J’observai alors le sang qui commençait à recouvrir le sol en une nappe épaisse. Il ne restait plus grand monde, la plupart étant mort ou presque. Je finis par me lever et me diriger vers le comptoir, l’un des deux hommes n’avait plus de balles et l’autre s’était amusé sur le caissier qui gisait au sol. De la pointe de la bottine, je poussais une main qui se trouvait sur mon chemin, dépassant d’un amas de chair et de sang, personnes qui n’avaient pas voulu attendre leur tour pour passer la porte. Devant la mort il n’y a pas de politesse, c’est chacun pour soi.

Je passais à côté des tueurs, sans leur accorder un regard et attrapais une bouteille de grenadine et un verre. Puis m’asseyant sur le comptoir, je jetais un œil à la forme assise derrière et je me décidais enfin à ouvrir la bouche.

« Le spectacle était un peu brouillon, mais pour l’effort je vous accorde un six. Par contre vous n’avez pas terminé le travail. Il en reste un là et quelques-uns dans la cuisine. »

Je haussais un sourcil devant leur air étonné, légèrement anxieux et je portais le verre à mes lèvres. Mes pieds battant l’air depuis le haut du comptoir, j’attendais de voir. Est-ce qu’ils allaient terminer le travail où serait-ce à moi de le faire ?
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Alejandro Guzzo
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Durant le temps que l'un des clients vêtu de rouge se déplaçait dans la salle, Alejandro haletait derrière le comptoir, il lui fallait un peu de temps ne serais-ce que pour se remettre un peu. On lisait une certaine souffrance sur son visage néanmoins.... Elle semblait disparaître, laissant place à un regard de glace, le regard d'un tueur qui se mit doucement à ricaner. Alejandro, à cause du fait qu'il soit hybride avait une bipolarité sans bornes, il devenait méconnaissable une fois que la faim le prenait. Une aura meurtrière emplissait la pièce, paralysant de peur les braqueurs qui s'était apprêtés à tirer sur le shinigami, ce qu'ils ne firent pas du coup. 


En entendant les coups de feu, les employés s'étaient enfuis à l'étage pour prévenir la gérante et se mettre en sécurité, la vieille dame les rassurait, étant la seule à savoir pour Alejandro elle savait qu'il ne valait mieux pas y retourner dans un moment comme celui ci, ne surtout pas jouer les héros.
Dans la pièce du restaurant on pu entendre la voix suave du jeune homme quelque peu malsaine cette fois venant de derrière le comptoir.


_Hahaha............ Bandes d'idiots.......


Derrière le comptoir on pu voir.. Seulement une marre de sang, le jeune homme s'était levé et était déjà à la sortie du comptoir, sa prestance en devenait écrasante à mesure qu'il avançait vers les braqueurs, son sang coulant à flot diminuait très rapidement mais créait un joli chemin ensanglanté sur son passage.
Les brigands prirent peur et commencèrent à tirer sur les deux roux. Mais même en se prenant ces balles il ne s'arrêtait pas, la douleur ne se faisant pas ressentir dans son état de faim intense. Il arriva alors juste devant les deux hommes effrayés qui avaient maintenant vidé toutes leurs balles. C'était limite s'ils se faisaient dessus.


Alejandro approcha donc lentement sa main de l'un d'eux, la lenteur de son geste avait pour effet de les effrayés encore plus, et ce regard... Il en transpercerait plus d'un. La porte d'entrée claqua en grinçant comme pour indiquer que tout allait finir. L'homme qui reculait à l'approche de sa main se plaqua dos au mur, ce qui fit ricaner le jeune roux qui lui attrapa brusquement la chevelure de par l'arrière de sa tête.


_Pauvre petite chose...


Il prit bien son temps, approchant avec lenteur ses lèvres de la carotide palpitante de sa future victime. Une torture lente et appréciable... Son autre main attrapa son épaule du coté où il avait approché ses lèvres. Puis en un instant, il mordit à pleine dents, n'ayant pas de canines cela faisait bien plus mal... Mais ça ne dura que cinq seconde avant que le jeune roux n'arrache la tête de l'homme avec ses dents, retenant le corps de par l'épaule, cela afin de caché le fait qu'il lui avait prit presque tout de ce qu'il contenait de sang dans ce court lap de temps. Propre et rapide, pas une goutte sur ses lèvres. Il lâcha le corps mais gardait la tête qu'il tenait par les cheveux dans la main, s'approchant doucement du deuxième homme qui tentait de fuir. 
Il jeta même un rapide coup d'oeil glacial vers l'homme assis au comptoir avant de mettre une manchette rapide au niveau de la nuque du deuxième homme.


Après cela il se dirigea vers ce qu'il estimait ne pas être un humain en sentant son odeur. Il fit glisser sa main sur son torse avec lenteur avant de lui attraper le col et le plaquer sur le comptoir. Il vint alors lentement approcher son visage du sien, très proche.


_Moi qui te trouvait mignon... Il ne faut pas mettre en danger mes collègues...


Sans préavis il lui lécha les lèvres, pas de gêne, d'ailleurs le shinigami pouvait avoir le gout du sang frais sur ses lèvres maintenant. Dans son état d'humain il n'aurait jamais osé. Et puis il n'avait pas peur de se prendre des coups, aucune crainte. Il ricana en attendant ses probable réactions.
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Alors que je pensais pouvoir achever le spectacle avec brio. (Après tout, c’est moi la star ici ne l’oubliez jamais). Il se passa quelque chose…pour le moins d’inhabituel. Dépité, je secouais la tête en m’apercevant que l’individu qui se vidait de son sang il n’y avait pas dix secondes était maintenant debout, genre tout va bien je ne viens pas de me faire tirer dessus à bout portant.

Crotte, encore un TNHNI ou truc non humain non identifié. Ils commençaient à devenir nombreux par ici, et gênant. Moi qui comptait m’amuser un peu, me voilà quitte pour jouer encore les spectateurs. Mais bon, ça me laissait un peu de temps pour découvrir ce qui se cachait derrière le mort qui ne l’était plus. Il paraissait légèrement plus grand que tout à l’heure, et le sang qui le recouvrait rendait le tableau diablement érotique.
Bon, par contre pour la répartie ce n’était pas ce que l’on faisait de mieux. Mais tout le monde ne pouvait pas être parfait. Il n’y a que moi qui le suis. J’haussais un sourcil en analysant la suite des événements. Dix secondes vous vous souvenez, c’est à peu près le temps que dura l’action. Ce furent les dix secondes les plus exaltantes de ma semaine.

Je voyais les balles pleuvoir autour de nous, si je me contentais de les éviter habilement, l’autre au contraire avait l’air de les rechercher. Un instant je me demandais comment il pouvait encore tenir debout en ayant perdu autant de sang. Et puis surtout comment il supportait d’avoir la peau trouée de cette manière, il risquait d’avoir des cicatrices sur sa belle peau blanche. Puis la scène ! J’avoue, j’aurai parié sur les deux mecs, enfin quoi ils sont deux contre un. Ils ont des armes. Ils doivent s’en sortir. Je sentis mon carnet chauffer dans ma poche arrière, et mon petit doigt me dit qu’il ne s’agissait pas du TNHNI.

Bref, toujours est-il que nous nous retrouvions avec une tête sans corps (où un corps sans tête selon le point de vue), un meurtrier mort et un bonhomme qui n’avait pas l’air de me porter dans son cœur vu le regard auquel ‘j’ai eu droit. Hmm..quel regard, j’en ai des frissons dans le dos. N’empêche, j’espère que là-haut ils ne me mettront pas ce fiasco sur le dos. Pour une fois que je n’ai rien fait. C’est vrai quoi ! C’était les cuisiniers qui devaient mourir et les deux types là devaient sortir et rentrer tranquillement chez eux où je ne sais où. Parce que des âmes de criminel c’est encore plus chiant à ramasser que des âmes de simplets.

Je ne fis pas un geste devant l’audace de cet inconnu, me permettant même un sourire malsain. Apparemment le petit coco était en plein trip et il n’était pas encore redescendu sur terre pour se permettre de telles familiarités avec moi. Non que cela me dérange, bien au contraire, mais en général c’est moi qui lance le début des attouchements et pas l’inverse. Et puis…là il venait de salir mon beau manteau. Moi qui venais tout juste de le sortir du pressing.

Lorsqu’il pointa sa langue dans ma direction, j’eût un éclat de rire et je l’attrapa avec mes dents. Pas fort, suffisamment pour y planter une de mes dents pointues et relâcher aussitôt. J’eût alors plusieurs confirmations, petit un : ce gars n’était pas un démon ni un ange. Petit deux : il buvait du sang, enfin il avait une haleine et un goût de sang. Petit trois : il était terriblement badass. Excusez pour le langage mais je n’ai pas d’autres termes adéquats.

Plissant les yeux en signe d’incompréhension, j’haussais les épaules.

« Merci pour le compliment. Tu mérites bien un huit. Avec quelques cris et un peu de douleurs cela aurait été parfait. »

Puis je me dégageais habilement en passant par-dessus le comptoir. Ce n’est pas tout ça mais j’ai du boulot moi. Et puis le temps que l’autre atterrisse de là où il était, j’avais au moins le temps de me faire tous les simplets qui traînaient. Je sortis donc ma sebby de derrière mon manteau et tranquillement, j’allais récupérer l’âme du bébé et de sa mère. Pas besoin de les visionner, aucune des deux ne cherchera à se venger, se sauver ou autres joyeusetés.

«Pour ta gouverne ce n’est pas moi la menace aujourd’hui. Alors j’apprécierai que tu me resserves un verre. Je suppose que pour les excuses c’est trop demander. »

Je ris allégrement, pas le moindre du monde dérangé par la présence de tant de cadavres, l’odeur de la mort, du sang, ni même par le fait que je me trouvais en présence d’un être surnaturel capable de décapiter un homme avec ses dents. Bon le fait que cet individu semble m’en vouloir pour je ne sais quelle raison me laissais perplexe, mais j’avais ma faux à la main. Et je savais où se trouvaient ses précieux amis….
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Alejandro ne fit aucune grimace en sentant ses dents sur sa langue, au contraire il sembla le lâcher petit à petit, le laissant se dégager l'air pensif mais sans le quitter du regard. Qu'est ce qu'il était ? Que faisait-il avec cette arme ? D'où venait-il ? Bref, tout un tas de questions sans rapport.


Une fois qu'il eut lâché le jeune homme, il se mit à ricaner doucement, son sang ne coulait plus, seul ses vêtements plutôt bien débraillés à cause des balles étaient plein du liquide rougeoyant, on voyait un peu plus de la moitié de son torse mais il avait l'air de s'en battre royal. Il marcha alors derrière le comptoir pour s'accouder sur celui ci.


_Tu indique la position de mes camarades et espère des excuses ? Ne sois pas si présomptueux.


Le Vampire sortit tout de même un verre qu'il servit avec ce qu'avait prit le shinigami précédemment et le fit glisser sur le comptoir au plus proche de l'inconnu.


_Si tu n'est pas humain, qu'es tu ?


Par la suite il se tourna, dos au jeune roux et... On pu simplement voir qu'il... Plongeait ses mains dans les trous qu'on lui avait fait afin d'en extirper les balles une à une. C'est que ça fait mal ces conneries ! On pu entendre quelques gémissements de douleurs qu'il étouffait en fermant la bouche, jetant directement les balles au sol. On entendait bien le bruit du tissu musculaire quand il y mettait sa main, cela avait quelque chose de glauque, pour ne pas dire gore.


Cela fait il se mit à longuement observer ce que faisait cet homme, s'humectant une fois la lèvre supérieur pour ensuite la mordre lui même, se rappelant de l'instant précédent où cette langue s'était fait mordre. Le fait d'y penser le fit frissonner un instant, et s'il recommençait ? Non, il en avait assez fait pour le moment.


Il soupira longuement avant de se mettre soudainement à retirer les lambeaux de son haut, oui il se déshabillait. Une fois son haut retiré on ne vit aucune séquelles des trou qu'il avait eut, il se demandait ce qu'il pourrait mettre à la place. Se rapprochant dans le dos du shinigami il l'observait de haut en bas, se demandant bien ce qu'il pourrait faire afin de s'assurer qu'il ne parle pas de ce qu'il avait vu. Enfin vu ce qu'il faisait, Alex ne pensait pas qu'il dirait quoi que ce soit. Il rechercha alors dans la salle un vêtement qui soit propre, qui lui plaise et soit à sa taille. Mais rien. Au final la seule chose qu'il pourrait mettre était ce tablier qu'il avait retiré précédemment.


Il fut soudainement prit d'un mal de crâne, portant une main à son front. La lueur meurtrière disparaissait de son regard pour devenir plus charmeuse et accueillante, son expression aussi devint plus douce pendant qu'on l'entendait lutter contre la douleur, une violente migraine.
Puis, il releva la tête en regardant le spectacle tout en ajoutant à voix haute.


_Ah..... J'ai recommencé je crois...


Son doux regard se posa sur le seul vivant de la pièce, se demandant comment il avait fait pour survivre à tout cela. Il se rappelait de tout mais... Trouvait cela étrange. Il remarqua alors son torse nu qui porta le rose à ses joues, se dépêchant d'aller enfiler le tablier pour cacher un minimum sa nudité. Cela lui donnait un air sexy sans qu'il le veuille, enfin dans son état actuel donc normal, il n'avait pas vraiment d'arrière pensées ou presque.
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Grell stucliff
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J’avais presque totalement terminé le travail, plus que le bandit décapité, l’homme amoureux et …la cerise sur le gâteau. Pour une fois, je laissais de côté la mise en scène. La mort avait bien fait son travail et je n’avais aucun besoin d’arranger les choses pour que les corps apparaissent dans toute leur splendeur.

M’accordant une petite pause, je me dirigeais vers le comptoir, où j’avais finalement obtenu mon verre. Surprise agréable. Observant le survivant (oui, je ne compte pas la fiancée, elle est planquée sous son ex-futur-époux et elle est inconsciente), je poussais un petit soupir de contentement. Finalement la soirée était parfaite, du boulot comme je l’aime, un bon petit spectacle et en prime l’acteur principal était non-humain et à moitié nu. Que demander de plus ?

Je fis mine de ne pas entendre les paroles du non-humain, enfin, je décidais plutôt de les détourner. Une astuce qu’une amie m’avait apprise, lorsque tu souhaites en savoir plus sur les gens, fais mine de répondre aux questions que l’on te pose et profites-en pour glisser les tiennes. Faisant tourner le liquide rosée dans le verre, je répondis l’air de rien.

« C’est assez malpoli comme question. Comme si je n’étais qu’un objet, un insecte que l’on écrase de son talon. La vraie question est qui es-tu ? »

Je ne pris pas la peine de répondre, s’il voulait vraiment le savoir il retenterai sa chance. Par contre, j’observais avec attention ce qu’il était en train de faire. Extraction de balles à la main, ce n’était pas très élégant. On avait quand même inventé des procédés et des outils pour faire les choses plus proprement…

Plissant le nez de dégoût, j’allais m’attaquer à l’époux avant de terminer par le bandit. Son âme était déjà en train de se dérouler, furetant d’un corps à l’autre, essayant de grappiller un peu de vie. Forcément la mort avait été violente et l’âme n’avait même pas du comprendre qu’elle n’était plus. Le cas s’annonçait difficile.
Jusque dans la mort tu es pathétique…

Je plongeais alors la lame dans son torse, cherchant à récupérer le début de l’histoire. C’était une erreur des débutants que de s’occuper du bout d’âme vagabond, il fallait toujours commencer par le début. Comme il fallait s’y attendre, le petit ruban de film n’apprécia pas la chose et se faufila vers moi comme un cobra. Etrangement il ne laissait aucune trace sur le sol, cela m’avait toujours interrogé cette capacité qu’avaient les âmes d’être immatérielles et de quand même pouvoir vous étrangler… Mais je n’avais jamais pris la peine de creuser le sujet. D’autres choses accaparaient mon attention sitôt le travail terminé.

Je laissais le film s’enrouler autour de ma jambe gauche, remonter le long de ma cuisse. Pour un peu je trouverai presque cela plaisant. Mais il fallait que je trouve le bon bout. Serrant les dents je posais le talon de ma jambe droite sur le ruban, l’empêchant de remonter plus haut. Il ne fallait quand même pas abuser, je tenais à ma virginité.

Laissant échapper un gloussement, je finis par trouver ce que je cherchais, et, sans prendre la peine de visionner je terminais rapidement le travail. Il manquait quand même quelque chose…

Ce ne fut qu’à partir de ce moment que je m’autorisais un moment de détente. Me tournant franchement vers l’inconnu j’écartais les bras et fis une petite courbette. M’attendant peut-être à des applaudissements qui ne viendraient pas.

L’autre avait changé. Son aura était moins…appétissante. Il devait être sorti de son trip. Je fis une moue déçue. J’aurai bien aimé m’amuser un peu avec lui, surtout qu’il ignorait la partie la plus amusante… il me restait encore une âme à récolter.
Secouant la tête de gauche à droite, je m’avançais vers lui, ma faux pendant à mes côtés.

« C’était du grand art. Mais à quoi bon si l’on ne s’en souvient pas. »

Je m’arrêtais près de la tête, de la pointe du pied, la fit rouler vers lui. Il était temps de terminer le spectacle. Mais pour cela, il fallait que je sache si l’autre allait tenter de me tuer ou non. M’asseyant sur le comptoir, je terminais mon verre d’une traite et sorti mon petit calepin. Il m’avait reproché d’avoir indiqué la position de ses « amis » tout à l’heure. Mais il faudra bien qu’il comprenne que personne n’est immortel et que l’on ne peut pas jouer avec la mort sans en payer les conséquences.

« Il me reste une personne à récolter. Tu dois la connaître…une certaine Anita. »

Je levais des yeux malicieux vers lui, lui tirant la langue par défi. Est-ce qu'il allait tenter de jouer avec la mort?
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Alejandro Guzzo
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Le jeune homme nageant dans son tablier laissant de par les côté, voir son joli torse fin avec encore quelques taches de sang mais plus aucune blessure, porta son regard sur l'inconnu n'étant plus très loin de lui. Il vint s'accouder à sa gauche en soupirant silencieusement.


_Désolé, ma question n'avait pas pour but de vous vexer... 


Sa proximité envers lui était juste assez pour ne pas le gêner, comme si tout d'un coup il était devenu gentil et respectueux. Passer d'un état à un autre comme il le faisait, se rappeler petit à petit de ce qu'il avait pu faire sous l'emprise de la faim, tout cela était assez gênant par moment, surtout que là il repensait à sa langue entre ses dents..


_Je ne suis personne d'important... Mais on m'appel Alejandro, ou Alex si vous voulez...


Cela n'avait pas l'air de le gêner de divulguer son identité. Enfin son prénom. Sa nature de vampire il préférait attendre que la personne le lui demande ou le devine elle même.
Se retournant pour le voir terminer ce qu'il avait entreprit plus tot, il observait attentivement ces choses qui sortaient des cadavres, comme fasciné par celles ci. En voir une ainsi s'enrouler sur le jeune roux le fit rire en silence, placant une main devant sa bouche le temps de s'arrêter de rire.


Puis vint la tête qui roula à ses pieds, il n'avait pas l'air plus touché que cela, parfaitement conscient de ses actes. Il se demandait de quoi il parlait en parlant de Grand art, pensait-il qu'Alex ne se souvenait de rien ? Il ne releva pas.


Vint le moment où l'homme en rouge lui parla de la vieille dame. Il releva un sourcil, l'air doux de ses yeux sembla se transformer en inquiétude.


_Anita...? Qu'est ce qui lui arrive ? Elle ne va pas bien ?


L'inquiétude grandissait dans son regard, il se redressa et commença à marcher vers la cuisine. Il avait grandit avec cette dame, non pas en tant qu'enfant, non. Il l'avait connu lorsqu'elle avait le même age que lui physiquement, lors de ses vingt quatre ans. Il lui avait promis de passer sa vie à ses cotés tant qu'elle serait en vie même s'il aurait souhaité ne jamais la perdre. Elle était comme l'amour impossible sur lequel il avait veillé jour et nuit sans jamais l'abandonner. Elle avait peut être donné son amour à un autre mais il ne lui en voulait pas, après tout il était immortel et pas elle... Pourquoi lui en vouloir ? C'est dans ces moments qu'il aurait voulu ne pas être né ainsi. Bref, il y tenait énormément même si avec le temps il avait apprit à la considérer seulement comme une amie proche, il n'avait pas le choix. Elle faisait partie de sa famille entre autre. En faisant cela ses penchants pour les hommes revenaient au galop.


Il prit alors l'escalier partant de la cuisine pour aller à l'étage, montant les marches par quatre afin de s'assurer de la santé de son amie.
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Grell stucliff
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Décidément, je préférai nettement la version sanguine à celle édulcoré que j’avais en face de moi. Moins amusant, beaucoup moins. Enfin, le fait de savoir la petite vieille en danger sembla le faire réagir. J’allais peut-être retrouver le bel Apollon qui se trouvait devant moi. A moins qu’il ne se transforme en petite loque tremblotante devant la mort de sa protégée. Comment réagit-on lorsque la personne que l’on s’est promis de sauver coûte que coûte finit par rendre l’âme. Malgré tout ce que l’on a pu faire, dire.
Je ne savais pas les liens qui les unissaient et je m’en moquai. J’avais d’autres chats à fouetter. Montant les escaliers à la suite dudit Alejandro, je pris le temps de vérifier que la lame de ma faux était toujours bien affutée et qu’elle ne se grippera pas le moment venu. C’était une belle soirée, il aurait été dommage de la gâcher avec une bête panne de moteur.

Dans la pièce, il y avait la vieille, les cuisiniers et d’autres individus que je ne serai pas identifier. Tous avaient l’airs inquiets. Comme s’ils sentaient que je n’étais pas entré seul dans la pièce, que la mort me tenait compagnie. Je m’avançais, me faufilant entre les personnes, réfléchissant à ma mise en scène. Sur mon calepin, il était écrit qu’elle était morte de vieillesse, usée d’avoir tant travaillé et de s’être inquiétée pour ses « enfants » comme elle aimait à les appeler. J’avais le choix, me contenter de récolter son âme, où me la jouer en mode sanglant.

Du coin de l’œil je surveillais le petit Alejandro. Après ce que j’avais vu en bas, et même si je mourrai d’envie de retrouver mon bad boy, je n’avais pas l’intention de me faire décapiter parce que monsieur ne supporterai pas de voir mourir son amie. Déjà le fait que j’ai mentionné les autres dans la cuisine, ça ne lui avait pas plu, alors maintenant que j’allais devenir le meurtrier, la cause de sa douleur, cela risquait de devenir encore plus compliqué. Mais au moins je pouvais être sûr d’une chose.
Après ça, il ne m’oubliera jamais.

Finalement, j’optais pour la simplicité. Alors que je m’assieds sur le bord du lit, à côté de ma prochaine victime, je dégageais presque tendrement les cheveux qu’elle avait devant les yeux. Calmement je me présentais, sans chichis ni éclat. Ce n’était pas le moment.

« Bonjour, je suppose que vous savez pourquoi je suis ici. Cela faisait un moment n’est-ce pas ? »

Je lui fis un clin d’œil, amusé. Finalement c’était assez ironique cette situation. Si l’on m’avait dit que j’allais retomber sur l’un des rares humains que j’avais épargné dans ma jeunesse de shinigami, je lui aurai ri au nez. A l’époque je l’avais laissée en vie simplement parce que je courrai après un garçon. Elle devait mourir, jeune, très jeune, d’une rupture d’anévrisme. Une cause inconnue dont la médecine actuelle ne connait rien et ne connaîtra rien avant un bon moment. Alors je suis venu te voir ce jour-là, on a discuté (je discutais beaucoup à l’époque, j’essayais de comprendre si les gens méritaient ou non de mourir, je n’avais pas compris que tout le monde devait mourir un jour où l’autre et qu’il ne servait à rien d’attendre), et je l’ai laissé vivre. Elle a eu d’atroces migraines pendant quelques semaines puis c’était terminé. Vivante, et moi puni.

Je penchai la tête sur le côté, l’observant attentivement. Malgré les rides, elle n’avait pas changée. Toujours ce même regard pétillant, ces yeux espiègles qui semblaient en savoir beaucoup trop . Je souris, amusé et m’écarta du lit. Me tournant vers les autres individus, je daignais alors me présenter :

« Me voici, Grell Stucliff. Serviteur de la mort. Je n’ai pas besoin de vous faire un dessin sur pourquoi je suis ici. Dans ma grande générosité je vous accorde cinq minutes. Après quoi je devrais finir le travail. »

Une petite révérence et me voici reculé dans un coin de la pièce. Petit endroit pour tout voir sans vraiment être vu. Pour agir en cas de besoin tout en laissant les hommes (et le non humains) faire ce qu’ils avaient besoin de faire, avant le grand saut.
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Alejandro avait tant redouté ce moment, celui où la mort viendrait lui prendre la seule chose à laquelle il tenait. Il était là, debout à l'entrée, observant la scène qui se déroulait devant ses yeux se remplissant d'une mélancolie profonde. Il n'avait pas l'air agressif envers qui que ce soit, pas même celui qui se présentait comme la mort venu chercher la mourante. 
Une main dans ses cheveux roux qu'il allongeait en arrière, son esprit se remplissait d'un flot de tristesse. Qu'allait-il devenir ? Qu'allait-il faire ? Il n'aurait plus personne à protéger... Néanmoins il se contenait au mieux malgré tout, paraissant le plus stoïque possible dans une telle situation même s'il se sentait se brisé à petit feu.


Le jeune Vampire attendit que ses amis ai finit et s'approcha avec un calme à toute épreuve, du moins extérieurement. Il ne voulait pas que sa douce protégée ne le voit dans un tel état sinon il risquait d'être hors de contrôle. 
Il prit donc place sur le coté du lit, posant une mains sur les couverture de l'autre coté de la vieille dame qui se mit à doucement sourire en le voyant. Elle se mit alors à retirer un pendentif qu'elle lui tendait afin qu'il le mette, cela tout en lui parlant d'une voix faible et douce.


-Alejandro.... Je ne peux plus le garder pour toi.... Il va falloir... Te contenir seul... Je suis heureuse... D'avoir passer ma vie avec toi à mes cotés... Mais je ne suis qu'une humaine... Je vais mourir... Et tu vas continuer.. Continu de vivre.. Pour moi...-


C'était atrocement dur de résister à tout ce qu'il ressentait dans cet état. Néanmoins, pour elle, il le ferait. Au contact du pendentif qu'il remit avec hésitation autour de son cou, son aura pesante de l'instant précédent emplit toute la pièce, mais ce n'était pas la soif de sang que l'on pouvait y ressentir. Plutôt une énorme tristesse, mélancolie qui influencerait les sentiments de n'importe quel humain, un sentiment réellement fort, tant que ses camarades se mirent à pleurer. Ses yeux assombrit par le fait que le pendentif semblait contenir ses excès de Vampire quand Anita le portait, le "bad boy" de retour, il fit mine de rire de sa voix suave en lui répondant.


_Anita... Ces soixante quatorze ans à tes cotés et tu n'as aucunement changée... Je n'ai pas l'intention de mourir, pas ce siècle ci en tout cas. Repose toi... Ferme les yeux... Je serais toujours là.


Ses paroles semblaient pleine d'assurance, rassurant la vieille dame qui eut un dernier sourire en lui tenant la main. Elle ferma doucement les yeux... Doucement... Lâchant sa main petit à petit. Quand elle ne sembla plus être là, le jeune Vampire se leva, son aura oppressante le suivant jusqu'au placard. Il arracha son tablier, torse nu devant ses compagnons qui ne comprenaient pas tout. Puis il attrapa un de ses hauts noir et blanc tout en enfilant cette fois son épaulette aux formes d'énormes griffes noires et à la fourrure grise descendant le long de son bras. Ainsi sa prestance en fut renforcé. Il regarda le shinigami en s'approchant mais au lieu d'être agressif malgré le fait qu'il approcha dangereusement de son visage, il ne fit que lui murmurer.


_J’espère pour toi qu'elle sera bien là où elle va.


C'était à la fois une douce menace et une espérance dont il ne savait rien. Il posa alors un pied sur le rebord de la fenêtre en regardant ses compagnons qui eurent bien comprit ses intentions. Il leur fit un signe de main afin de les saluer. Une main s'accrochant au dessus de la fenêtre et il se propulsa sur le toit. Pour le moment il resta debout sur celui ci à réfléchir sous le regard du ciel assombrit, sa fourrure virevoltant tout comme ses cheveux au vent.
Que faire... Le type en rouge semblait apparemment faire son travail. Il lui en voulait certes mais même comme ça il ne ferait rien, pas tant que lui ne le provoquerait pas du moins. 


Sa douleur atteignait un tel point... Il en restait fort pour le moment mais tant d'émotions faisaient briller ce pendentif à son cou. Il l'empoigna dans son poing en tombant un genoux à terre, il ne fallait pas qu'il se laisse aller, sans quoi il ne donnerait pas cher de ces humains. Il risquait de n'avoir que ses pensées de bête si la pierre du pendentif reprenait le dessus et libérait justement son aspect bestial, son humanité serait en danger.. Une fumée verte translucide sortait du collier et commençait à l'entourer. Ce n'était apparemment pas positif de le laisser porter ce collier.
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Il était temps. Je détestais cette phrase, d’abord elle était planplan et puis il n’était jamais temps. Temps de quoi en plus ? Par exemple pour manger ? Qui avait décrété qu’il fallait se nourrir à midi, où à dix-neuf heures trente. Si moi j’avais envie de me faire un gueuleton à quatre heure du matin rien ni personne ne m’en empêcherai. Pour la mort c’était différent, il y avait vraiment un temps, certains refusaient de le croire et pourtant c’est la stricte vérité. A la naissance, vous avez avec vous une bobine, une sorte de pellicule d’une longueur donnée. Plus ou moins grande selon les personnes et peu importe ce que vous ferez, quand la bobine arrive à sa fin, il est temps.

J’observai avec attention la débâcle de sentiments, effusions, larmes et aux revoir en songeant à tous ceux qui n’ont jamais eu cette…chance ? Obligation ? A voir. Toujours est-il que c’était quand même sacrément long et que j’aurai eu trois fois le temps de rentrer chez moi et de me remaquiller. Même si le petit Alex nous a joué un parfait rôle du petit gars en détresse qui ne pleurerai pas. J’avoue que ce passage-là valait le temps perdu. J’ai ainsi découvert que bad-boy pouvait être en mode sanglant mais aussi en mode super-sad. Mais bon, je ne suis pas là pour moucher des nez moi, alors je laisse passer.

Je ne fis pas un geste lorsqu’il s’avança dans ma direction. Même si j’avoue j’ai bloqué ma respiration et j’aurai bien aimé un petit coup de langue en passant, juste comme ça, pour rire. Mais la situation ne se prête pas à rire pas vrai ? Je ne sais pas pourquoi ils font toujours tant de manière avec la mort. C’est comme ses paroles là…. « J’espère pour toi qu’elle sera bien là où elle va. » Sinon quoi ? Genre je suis responsable de ce qui se passe après ? Mon petit père, quand tu auras fait ton deuil, faudra que je t’explique deux, trois trucs. Comme par exemple que je ne sais absolument pas ce qui se passe pour les hommes une fois que je les ai fauchés. Je sais ce qui se passe quand je ne le fais pas par contre…ce n’est franchement pas jojo. Une fois j’ai accepté de ne pas faucher un homme, sa famille m’avait supplié, cassé les pieds, menacé, bref…j’avais envie de m’amuser. Je suis retourné les voir deux jours après. Je les ai tous fauché.

Deuxième chose, je ne suis pas responsable de ce qui se passe après (oui je sais je l’ai déjà dit, mais faut que ça rentre alors autant le répéter) et troisième chose même si elle n’est pas bien là-bas (dans l’hypothèse où il y a un là-bas ) je n’en ai rien à cirer. Mais alors rien de chez rien alors tes menaces…bon je ne dirai pas qu’elles ne me font ni chaud ni froid mais ce n’est certainement pas ce que tu penses.

Une fois qu’il fut sorti de la pièce, l’atmosphère sembla légèrement plus respirable. Dingue comment certaines personnes pouvaient être anxiogènes comme ça. Je m’avançais vers la petite vieille et rapidement je fis ce que j’avais à faire, proprement. Aucune trace de sang sur les draps, ni nulle part. Il y avait assez de ménage à faire en bas.

Je jetais un œil aux survivants, ceux qui auraient dû mourir mais qui ne l’étaient pas. Et je décidai que c’était leur jour de chance. Aucune envie de me fatiguer avec des petits cloportes. J’avais une proie plus intéressante juste là, à quelques mètres. Me perchant sur le rebord de la fenêtre, j’envoyais un petit baiser aux derniers occupants de la chambre et fit un petit clin d’œil au commis de cuisine. Il faudra que je repasse pour en croquer un bout à l’occasion.

Puis je me hissais sur le toit.

Il n’était pas parti bien loin. Et quand bien même, il sortait tellement de douleur de lui que les bébés aux alentours devaient tous s’être mis à pleurer. Heureusement que j’étais habitué…et que j’aimais ça. J’observais la scène, réfléchissant à un angle d’attaque. Pas que je veuille l’attaquer non, c’est juste une façon de parler. Mais il était évident que je ne pouvais pas le laisser dans cet état et repartir.

Sinon j’étais quitte pour redescendre sur terre d’ici quelques heures et nettoyer le bain de sang.

Bravant la fumée verte (eurk c’est quoi ça ? J’espère que je n’aurai pas des pustules où d’autres choses peu ragoutante) je posais la main sur l’épaule du souffrant. Je ne suis pas une nounou moi, ni quelqu’un qui réconforte les gens. Mon truc c’est plutôt l’inverse, pousser les gens à bout. Mais bon, quand faut y aller, faut y aller.

« Tu ne pouvais rien faire. Et tu as sauvé tous les autres . »

J’avoue ce n’est pas ce que l’on peut faire de plus réjouissant mais bon. C’est ce que j’ai de mieux sous la main. Sinon c’était un truc du genre, elle était vieille de toute façon, elle ne te servait à rien et je ne comprendrais jamais les gens qui veulent protéger des croutons qui ne savent pas se sauver eux même…bref vous comprendrez pourquoi j’ai tenu ma langue.

Enfin le truc qui m’inquiétais un peu là, c’était le pendentif.

« Hmm..Sans vouloir te vexer, tu devrais retirer ton truc là..Ce que tu tiens dans la main. Ça n’a pas l’air top pour la santé. »

J’aurai bien tenté de le lui arracher mais comme il le tenait en main, cela aurait impliqué de lui arracher la main avec. Je ne pense pas que ce soit l’option la plus avantageuse, surtout quand on se souvient de ce qu’il a fait avec les balles…
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Alejandro ne pleurait aucunement, le pendentif semblait le faire horriblement souffrir.. Il ne voulait pas de cette forme, il l'avait gardée trop longtemps, il avait tant tué et ne voulait pas recommencer juste parce qu'il aurait perdu la boule.
Puis vint le jeune homme, celui qui n'était pas humain... Qu'est-ce qu'il est.. Que fait-il ici... Personne à part la défunte n'avait osée s'approcher de lui dans cet état alors pourquoi ? Est-il fou..? Et, il cherche à l'aider ? Quelle sensation familière... C'est agréable... Car un jour semblable, si ce n'est une forte pluie, ce fut un jour identique où il avait rencontré Anita, ce jour où elle est venu de la même manière afin de le réconforter... Mais Anita est morte alors pourquoi... Pourquoi s'acharne t-on à réveiller ses souvenirs ? Ses pensées en étaient troublées, autant par cet homme que par son pendentif qui lui brouillait l'esprit.


Il mit une main sur la sienne en se relevant, sa main contenant le collier mettait ses veines en avant, comme si on lui avait injecté un produit colorant. Il se releva, haletant et respirant fortement à cause des effets produits.
Le long de son bras on voyait ses veines se colorées. Alex se mit alors à le regarder avec ces yeux transperçant l'air de réfléchir. Puis il s'approcha avec pour seul mots.


_Pardonne moi...


Il prit alors le col du shinigami de sa main libre et l'approcha de lui. Sans préavis il l'embrassa avec une possession bien présente. C'était une condition de se lier à quelqu'un s'il voulait lui passer le pendentif autour du cou et ainsi ne pas redevenir le monstre qu'il avait pu être autrefois. Il fermait les yeux, possédant ses lèvres sans lui laisser le moyen de se retirer. Son autre main lui attacha le collier en même temps, la fumée verte rentrant à l'intérieur dès qu'il eut finit de l'attacher. Le pendentif serait inoffensif pour lui, il se mettrait juste à briller dans les moments où Alejandro risquait de faire un massacre.


La couleur de ses veines s'arrêta de se rependre, retournant lentement à leur couleur d'origine. Le baiser qu'il lui donnait malgré le fait qu'ils ne se connaissait pas permettrait aussi au shinigami de savoir où il se trouve et même de le faire venir à lui quand bon lui semble. Une main caressa doucement sa joue, sous la lumière de la lune cela pourrait limite paraître romantique. Puis il décolla lentement ses lèvres des siennes, posant son regard perçant dans le sien, il parla tout bas, à quelques millimètres de ses lèvres.


_Prend le comme tu veux, mais garde ce pendentif...


La fumée avait totalement disparu et son aura précédemment pesante semblait un peu plus supportable maintenant, du moins pour un non-humain. Il savait qu'il s'était offert à un inconnu, quelqu'un qui n'était pas humain mais... Il n'avait pas eut d'autre choix, c'était ça ou il tuait quiconque se trouvait à sa portée...
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Une chose était sûre, je n’avais plus rien à faire ici. Alors que je m’étais approché tranquillement pour éviter un nouveau bain de sang. Aucune envie de faire des heures supplémentaires ni d’être accusé de quoi que ce soit. (En ce moment ils sont assez chatouilleux à la Dispatch et dès qu’il se trame quelque chose de louche sur Terre je dois montrer patte blanche alors je ne pense pas qu’ils me croiraient si jamais je racontais qu’un type à péter un plomb sur le lieu de mon intervention et a tué tout le monde.)Me voilà pris au piège.

Le pardon ? Connaît-pas moi. Pourquoi ? Pour qui ? La mort n’aime pas attendre et est très rancunière alors le pardon ne fait pas parti de son vocabulaire. C’est vrai, certains shinigamis accordaient le pardon lorsqu’ils fauchaient l’âme de quelqu’un. Je ne sais pas exactement pourquoi ni à quoi ça pourrait servir. Selon moi c’est juste une autre manière de faire le show. Personnellement je préfère ma manière de faire. Au moins on en a pour son argent.

Après je n’ai pas eu vraiment le temps d’y réfléchir puisque je me suis fait littéralement embrassé. Dire que je ne m’y attendais pas serait un euphémisme. Pour le coup je m’étais préparé à tout sauf à ça. Heureusement que je n’avais pas ma faux dans les bras sinon le non-humain qu’il soit résistant ou pas y serait passé. Et puis, même si c’était loin d’être désagréable je n’avais pas donné mon accord. Merde ! On était en train de violer ma bouche et je n’étais même pas capable d’agir. Et pour le coup je n’avais aucune excuse.

Je sentais alors quelque chose de lourd basculer contre ma poitrine. Oh oh les ennuis continuent…A coup sûr c’était le truc maléfique qu’il tenait dans sa main. Je sais que j’ai pensé le lui prendre tout à l’heure mais je n’ai jamais dit que je voulais le porter sur moi. J’aurais plutôt pensé à un truc du genre le mettre au feu où le balancer au fin fond du Loch Ness…

Pour le coup je me sentais plutôt frustré. Non pas à cause du baiser qui venait de se terminer mais plutôt pour tout le reste. Personne ne m’imposait quoi que ce soit et voilà que ce type, que je ne connaissais ni d’Eve ni d’Adam venait de faire je ne sais quoi avec moi. Et sans me demander mon avis. Je fronçais les sourcils, désapprobateur en écoutant ses paroles. Enfin sa parole parce que niveau explication on était plutôt limité.  

Je posais mon index sur son front, en tapotant plusieurs fois. Affichant un air sévère qui ne me va pas du tout mais qui est néanmoins de circonstance.

« Dis donc toi ! Je sais que tu viens de traverser des moments difficiles mais je ne suis pas une fille facile. Il va falloir revoir tes manières ! »

J’occultais la question du pendentif pour le moment. Je supposais qu’il contenait un bout d’âme, un sortilège où quelque chose de bien sombre au vu de ce qui s’était passé auparavant. Penchant la tête sur le côté, j’observais les alentours. Du monde commençait à arriver, les secours probablement…il était temps qu’ils arrivent. Je secouais la main agacé et rajustais la mèche qui tombait devant mes yeux.

« La fumée verte, les envies de meurtres c’est bon où il faut que je t’attache ? Parce qu’il va y avoir du monde dans peu de temps et j’aimerai bien rentrer en fait.  Ah et il faudrait m’expliquer aussi ça pourrait être sympa. »
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Alejandro resta là à observer la réaction de son compagnon, il s'était attendu à se prendre une gifle ou quelque chose dans le genre mais rien n'était venu heurter son vissage. Il en ricana intérieurement avec ironie, comme si il avait voulu que cela se passe. Il se rendit surtout compte que cela le toucha un peu, appréciant qu'il ne soit pas violent comme on l'attendrait de quelqu'un de censé. Il appréciait beaucoup.


Vint alors le bout de son doigts sur le front du Vampire, affichant une petite mine légèrement surprise et amusée par ce geste. A ses mots ils lui répondit directement avec sarcasme.


_Certes, je ferais attention la prochaine fois..


Il observa alors lui aussi les alentours pendant que le shinigami continuait de parler. Cela avant de s'approcher de lui en ajoutant.


_Ça ira. Je vais t'expliquer mais partons si tu veux bien.


En fait ce n'était pas s'il voulait. Il se mit alors à le porter comme on le ferait à une jeune femme, comme un prince emmenant sa princesse... Puis sans aucun bruits et sans se faire voir par quiconque il sauta du toit sur un autre, puis encore... Avant de sauter dans une ruelle à l'abri des regards non loin de là. Son regards sérieux et perçant ne laissant pas le moindre détail lui échapper pendant que le vent faisait voler ses cheveux. Tout cela sans un choc, comme si il amortissait ses atterrissage par on ne sait quel moyen. 


Il le déposa alors lentement avant de s'éloigner d'un pas. Puis étonnement il fit comme une révérence devant lui avant de se mettre à parler après s'être redressé.


_Très cher. Je suis un Vampire et dans cette pierre verte il y a disons... Un monstre. Enfin, moi. Le fait que tu le porte le maintien enfermer, tu as donc un certain contrôle sur moi si je puis dire.


En parlant du pendentif il le montra de l'index. Pour le moment il avait l'air calme, certainement car étant donné que le nouveau porteur du pendentif n'était pas aussi faible que l'était son amie ce soir. Il soupira doucement sans quitter du regard le shinigami. Il continua tout en s'approchant un peu, juste assez pour ne pas le toucher, ou l'effleurer peut être...


_Tant que tu ne t'affaiblis pas ou ne le désirs pas, je ne ferais pas de bain de sang comme ce soir.


Ce qu'il ne précisait pas c'est que si le shinigami avait assez de force mental il pourrait peut être le soumettre tant qu'il ne se déconcentrerait pas. Enfin, il n'avait pas besoin de le savoir sinon le vampire serait bien embêté de devoir répondre aux désirs du jeune homme en rouge. Alex détestait être soumit, il préférait largement soumettre... Enfin sous cet état d'esprit du moins.
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M’attendant à des explications en bon et du forme je n’eut droit qu’à un « Je ferais attention la prochaine fois ». Pff vous savez c’est comme le pardon quand les gamins font des bêtises. Ils font la bêtise, il savent que ce n’est pas bien mais bon ils ont dit pardon alors c’est bon. Et quand ils recommenceront ils diront pardon avant comme ça plus de soucis…Hé d’ailleurs ! Attendez une minute là…La prochaine fois ? Parce qu’il comptait sur une prochaine fois ? Alors mon petit bonhomme il va falloir que les choses soient claires entre nous. Parce que là je pense que nous ne sommes pas du tout sur la même longueur d’onde.

Avant que j’ai eu le temps de m’échauffer et de mettre les points sur les i me voilà soulevé dans les airs. Je gonflais en soufflant légèrement. C’est qu’il commençait à m’agacer celui-là, qu’est-ce que je venais de dire il n’y a pas cinq minutes ? Oui ok, je sais ce que vous vous dites. De quoi elle se plaint celle-là, elle veut toujours des beaux mecs et c’est un de ses fantasmes de se faire trimballer comme une princesse mais d’abord dans mes fantasmes c’est Sebastian qui me porte où un mec que j’aurai choisi et il le ferait parce que soit je serais entre la vie et la mort, soit en danger et pour me protéger soit parce qu’on vient de se marier. Je ne pense pas que l’on soit dans une de ces situations là…Du coup je suis parfaitement capable de me déplacer seule merci !
Mais bon je n’allais pas commencer à faire une crise de nerfs entre ses bras. Ce n’était pas le moment. Je laissais donc la caresse du vent chatouiller mes cheveux pendant que je réfléchissais à cette soirée et aux changements qui allaient subvenir dans mon existence. Parce qu’il y aurait du changement. Déjà, toutes les personnes que je détecterai comme étant Non-Humain, elles passent l’arme à gauche où elles changent de trottoir. Dès que je tombe sur l’un d’entre eux j’ai des soucis, il est temps que cela cesse. Et puis ensuite, finit les missions après 16h30. On ne savait jusque quelle heure on en avait et si c’était pour passer la nuit dehors non merci.

Je n’eût pas le loisir de pousser mes réflexions plus loin. Mon taxi personnel venait de juger que nous étions arrivés. Observant les alentours, j’affichais une moue ironique. Une ruelle, sombre. Quoi de mieux pour un meurtre où un truc bien sordide. Je ne pus empêcher un sarcasme de franchir mes lèvres.

« - Pour un premier rendez-vous je pensais que tu te serais donné plus de mal. »
Ah..il allait se lancer dans les explications. Visiblement c’était le moment de se taire et d’écouter. Je pris donc mon menton entre mon pouce et mon index en affichant un air concentré. Non pas que je me moquais de lui où que je ne l’écoutais pas, bien au contraire, mais passé une certaine heure mon self contrôle avec les gens devenait fluctuant. Et j’avais besoin de me retrouver seul.

Alors donc nous étions en présence d’un vampire. Je ne fus pas plus surpris que cela. Si j’ignorais qu’il existait encore des représentants de cette espèce, je savais toutefois qu’ils étaient très nombreux à une époque, ils ont même faillis exterminer les humains et les remplacer. Mais mes connaissances dans le domaine des vampires s’arrêtaient là, ah et à l’ail et le soleil aussi. Pour le reste je ne m’en étais jamais préoccupé. Il faudra donc que je charge quelqu’un de faire quelques recherches pour moi à l’avenir.
J’haussais un sourcil devant la suite. C’était plutôt…décevant. Ainsi ce truc était un morceau de lui. Un bout d’âme où je ne sais quoi, une partie sombre. Et il n’était pas capable de supporter ce fardeau, c’était quelqu’un d’autre qui devait s’en occuper. Mais tout le monde doit vivre avec son côté obscur, c’est injuste que lui ne le fasse pas ! Et puis je n’ai jamais demandé à être gardien de pierre moi. Comment on fait pour garder une pierre ? J’ai le droit de la jeter dans un tiroir et basta on en parle plus ? Ça m’étonnerait un peu…

Pour le moment, j’occultais un peu l’histoire du contrôle. Non pas que cela ne me semblait pas important, mais je voulais avoir quelques précisions concernant ma propre sécurité. Et puis la fin de son discours me fit rire aux éclats. S’affaiblir ? Il n’était pas conscient qu’il venait de donner son truc au shinigami qui se prenait le plus de coups dans tout l’univers, celui qui avait le plus de chance de finir sa mort précocement vu les missions qui lui tombaient dessus.

« Est-ce que je dois l’avoir en permanence sur moi ? Ce n’est pas que c’est moche mais…ça ne s’accorde pas avec toutes mes tenues. Et puis est-ce que cela aura une influence sur moi ? Mon caractère, mes actions ? Ah et une dernière chose…Qu’est-ce que tu entends par m’affaiblir ? »

Je m’étais rapproché également. Je n’avais pas peur de lui et je n’étais plus en colère. La curiosité m’attirait et me permettait de garder un certain self-contrôle. Si je comprenais bien nous étions désormais liés. Mais je voulais bien mesurer la puissance de ce lien avant de tourner les talons et de rentrer prendre une douche. Est-ce que, comme nous étions des inconnus l’un pour l’autre, le lien serait faible où alors peut importait que nous soyons amis ou ennemis. Et puis si je pétais un plomb comme il m’arrive souvent, cela aurait un impact sur lui ?

Une migraine commençait à pointer le bout de son nez. Pinçant le mien entre l’index et le pouce, je fermais les yeux et je reculais pour aller m’adosser contre le mur. Une dernière question me taraudait.

« Et si tu passes du bon temps je le saurais aussi ? »

Bon, je n’envisageais pas de passer du bon temps en ce moment. Mes relations amoureuses étaient retombées à néant depuis le départ de mon démon et je n’avais plus vraiment le cœur à ça. Mais si lui prenait du plaisir et que d’un coup je le sache…Cela serait pour le moins gênant.
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