Tout ce que je veux ~ [Olivander C.]

Il faisait gris aujourd'hui, les nuages étaient bas et dans l'air régnait une humidité propre à l'atmosphère londonienne. Un vrai temps d'Angleterre.

Je rajustai le col de mon manteau, en y camouflant le bas de mon visage. Seuls mes yeux rouges et quelques mèches blondes désordonnées dépassaient de mon bonnet et mon manteau. Le froid ne me gênait pas, mais cette humidité était vraiment une plaie. Impossible de se réchauffer, où de s'en débarrasser. Si par malheurs vos chaussettes étaient trempées le matin, vous pouvez êtes certain qu'il en sera ainsi jusqu'au soir. Avec en prime un petit rhume.

Les mains dans les poches, je regarde avec un vague intérêt les badauds qui se hâtent de rentrer chez eux. Il n'y aura pas beaucoup de vie aujourd'hui. Nous entrons dans la période grise ou tout le monde se plaint de quelque chose. Enfin...il faut reconnaître que peut importe la période, tout le monde trouve toujours quelque chose pour se plaindre.

Moi dans tout ça? Je serre au ceux de ma main gauche une poignée de pièces. Non, je ne suis pas pauvre. Seulement cette poignée de pièces c'est mon petit plaisir hebdomadaire. Chaque semaine, j'utilise dix pièces (pas une de plus ni une de moins) pour m'acheter des friandises. Je teste les différents magasins de Londres et aujourd'hui j'ai jeté mon dévolu sur une petite boutique qui ne paie pas de mine.

La devanture est colorée, comme on pourrait s'y attendre d'un magasin de bonbon. Mais c'est la vitrine qui m'attire. J'observe les pantins articulés et le petit train, essayant de deviner les saveurs et les particularités de chaque gourmandise qui défile sous mes yeux.

Je pourrai rester là des heures. ça m'arrivait parfois. Lorsque je n'avais rien de mieux à faire.

C'était un temps maussade, le temps représentant Londres actuellement... La pluie était un vrai fléau surtout qu'aujourd'hui j'avais prévu d'approfondir encore plus mes recherches en allant directement demander aux personnes qui étaient dehors. Les recherches ne m'aidais pas beaucoup et en plus, j'avais beau posé toutes les questions que je voulais et aucun passant ne pouvais me répondre. Ils se contentaient seulement de dire qu'il ne les avait pas vus où encore qu'ils n'avaient guère le temps et moi, je répondais toujours avec mon sourire habituelle malgré mes inquiétudes au sujet de mes deux parents. Je finissais toujours au final par rester dehors même quand le beau temps n'était pas au rendez-vous, même que, les domestiques qui servaient mes parents au manoir Eyeshield finissait toujours par me grondait et dire qu'il fallait que soit plus prudent... Je me mis à avancer encore dans les rues et je pus apercevoir une des boutiques de ma famille non-loin d'ici. C'était le moment idéal pour voir combien de clients venez même avec un temps pareil donc, je finis par m'approchait et je pus rapidement voir une demoiselle à la chevelure jaune mais, ce qui m'intriguait le plus c'était la couleur de ses yeux... Ils n'étaient pas banals tout comme les miens et ça ne devait pas être facile à vivre tous les jours ma foi... J'étais une personne amicale et sociable en temps normal donc je pris la décision de m'approcher et sourit en prenant ensuite la parole

-Je peux peut-être vous aider? Je connais bien cette boutique et je peux vous conseiller sur certaines friandises si vous voyez ce que je veux dire.

Evidemment, je n'allais pas me présenter entièrement mon prénom suffirait amplement. Je regardais la boutique et souriait en voyant la belle décoration qui l'ornée.

Une voix me sorti de ma contemplation. Alors que j'étais sur le point de savoir exactement combien il avait fallu de friandises pour compléter la vitrine. Me voilà obligée de repartir de zéro. Ce que c'est agaçant.

Je tourne ma petite tête blonde vers l'importun. Un garçon en plus. Les garçons étaient passablement ennuyants et tout ce qu'ils savaient faire c'était faire pleurer les filles et embêter le monde. Visiblement ce dernier ne dérogeait pas à la règle.

Je finis par abandonner la contemplation de la vitrine et pivote sur une jambe, pour lui faire face. Mes yeux pétillent désormais de malice. Quel tour vais-je bien pouvoir jouer à ce petit garçon?

M'aider? Mmh. Est-ce que tu sais combien de sortes de bonbons ils ont là-dedans? Et est-ce qu'ils font les guimauves au chocolat blanc?

Je m'avançais franchement vers lui, pour le détailler de plus près et puis comme ça, si jamais il tentait quelque chose de mal, je pourrais toujours le pousser.

Un petit blond, tout maigre. ça m'étonnerait qu'il s'y connaisse vraiment en bonbons vu sa corpulence. Enfin, moi aussi je ne suis pas bien épaisse et pourtant je dévore. Peut-être que lui aussi s'amuse à découper des gens dans sa cave la nuit...

Je souris, un sourire qui gagne mes yeux puisque le bas de mon visage est toujours camouflé dans mon manteau et je lui tends la main.

"Morganne. Enchantée.

La personne que j'avais rencontrée semblait avoir un peu prêt le même âge que moi mais, il ne fallait pas se fier aux apparences elles étaient souvent trompeuses... C'était ce que j'avais appris à mes dépends... Enfin je n'avais pas voulu la déranger mais, on dirait que c'était raté peut être que je devrais m'excuser? Enfin, je n'avais pas vraiment fais quelque chose de mal, du moins, d'après moi c'était simplement parce que j'aimais beaucoup aider surtout lorsqu'il s'agissait des friandises des boutiques que ma famille gérait depuis des générations à présent. Elle me posa des questions et je souris simplement, car je pouvais facilement y répondre étant donné que j'étais la personne qui s'occupait des boutiques

-Il y a environ une centaine de sortes de friandises et, oui il y a des guimauves de chocolats blanc noir et même au lait. Après le plus important c'est que la boutique plaisent à tout le monde mais, cela c'est une autre histoire ca ne regarde pas vraiment les personnes normales comme nous je suppose

Par la suite je gardais mon sourire j'étais comme ça et cela ne changerait certainement pas surtout lorsqu'il s'agissait de cette boutique... Je n'eus pas trop eu le temps de me présenter qu'elle c'était déjà lancée... Elle s'appelait donc Morgane? C'était un jolie prénom mais, je ne m'y connaissais pas vraiment donc je repris mon sourire

-Enchanté je me nomme Oliver et je suis ravi de vous rencontrer

Par la suite, je fis une légère révérence comme signe de politesse après tout j'avais été élevé comme ça et c'était la moindre des choses pour un gentleman de savoir faire la révérence correctement... Avant de disparaître mon père n'arrêtait pas de me le rabâcher. C'était des souvenirs précieux et tout ce qui me restait d'eux avec le manoir et ses intérieurs...

-Cette boutique est l'une des dernières qui a réellement fonctionner à Londres par la famille Eyeshield et vous avez dû en entendre vaguement parler du peu de temps qu'elle a mis pour attirer de plus en plus de monde.

Je regardais la boutique en souriant c'était bien l'une des seules que j'avais l'occasion de voir évoluer pour l'instant et ça ne me dérangeait pas vraiment

-A part cela... Vous passez souvent par ici? A vrai dire je n'ai pas eu l'occasion de vous voir et c'est une question qui m'est passé par la tête.

Il souriait, et quelque chose en moi aima et détesta ce simple fait. Il y a des jours ou je ne pouvais pas voir les gens de bonne humeur et d'autre ou je ne supportais pas les ronchons. Ne cherchez pas à comprendre, c'est juste moi. Dans toute ma contradiction.

J'écoute les réponses, parce que ça m'intéresse. Le sucre est mon meilleur ami, il m'aide à garder le moral et à retrouver le sourire quand certains souvenirs refont surface. Et en ce moment, ils ont tendances à refaire surface un peu trop souvent à mon goût.

La fin de ses propos sur les personnes normales et le fait que cela plaise à tout le monde me fit secouer la tête de gauche à droite. Evidemment, de la part d'un enfant on ne pouvait pas s'attendre à ce qu'il connaisse vraiment la vie et son lot d'injustice. Même moi je ne considère pas la connaître réellement. Mais je ne peux empêcher les mots de franchir mes lèvres.

"On ne peut pas plaire à tout le monde. C'est un fait."

Et personne n'est normal. Mais ça...Je ne le dirai pas. Je n'ai pas envie de me lancer dans un débat sur la normalité des choses et des gens. Je suis plus dans l'action, je laisse ça aux autres. Un instant l'idée de lui prouver par l'action que j'étais loin d'être une personne normale me trotta dans la tête. Mais une petite voix m'indiqua que ce n'est pas une bonne idée.

Oliver...je répète le prénom, faisant rouler le r final sur ma langue. C'est un joli prénom. Une étape de franchie. Je le regarde perplexe alors qu'il se baisse comme s'il avait perdu quelque chose par terre. Si je n'avais pas ma capuche, je me serai gratté les cheveux de confusion mais je préférai jeter un rapide coup d'oeil sur le sol, histoire de l'aider à trouver ce qu'il avait perdu.

Ah...non, en fait c'est juste une salutation polie. J'ai beau me traîner ici depuis bien plus longtemps que la raison ne puisse l'imaginer, je n'arrive pas à me faire à ces coutumes et toute cette communication non verbale. ça m'agace.

Il recommence à parler. Eyeshield...non, inconnu au bataillon désolée. Faut dire pour ma défense que je ne me suis pas vraiment préoccupée des affaires humaines ces dix dernières années. J'ai fait une petite rechute au niveau de mes envies de vengeances qui n'ont pas abouties. Du coup les boutiques de bonbons et tous les autres petits détails me sont un peu passés au dessus de la tête.

"A vrai dire, c'est la première fois que j'entends ce nom, et que je vois cette boutique."

Bon, on ne sentait pas vraiment que j'étais désolée et que je ne voulais pas froisser. M'enfin en même temps ce n'était pas de ma faute si je ne connaissais pas. Et puis maintenant si ça lui tient à coeur, il n'a qu'à se dire que je connais grâce à lui.

Je m'avance vers la porte. Après tout, si je suis là c'est pour mes bonbons. Et alors qu'il me pose encore une question je me tourne à demi vers lui, la main sur la poignée.

"J'ai froid. Si vous voulez parler on rentre. En plus ce sera plus pratique pour juger de la notoriété de ce magasin. "

Et je me faufilait à l'intérieur, au son d'un petit carillon. Je n'ai pas répondu à sa question...tant pis. Si elle lui tient vraiment à coeur il la reposera.

Cette fille était étrange c'était un fait, mais ça ne me dérangeait pas vraiment vu que j'avais tendance à aimer connaître plusieurs différences sur les caractères... Il y en avait de toutes sortes après tout et, c'était tout à fait normal. Enfin, je croyais? J'écoutais ses réponses et j'étais assez intéressé. C'était vrai qu'on ne pouvait pas plaire à tout le monde mais, j'étais moi et c'est tout ce qui comptait pour moi et, ça ne me vexait pas qu'on me rappelle cela... Après tout, tout le monde était différents non? Je continuais de réfléchir un peu à tout ça peut-être que cette personne pourrait vraiment avoir des informations sur mes parents mais, pour l'instant je n'allais rien demander histoire d'en savoir plus sur elle car, elle me perturbée un peu c'était sur... Ce qui m'étonnait un peu c'est qu'elle ne connaissent pas vraiment ce qu'avait fait la famille Eyeshield. Mais, il était vrai qu'on avait moins de renom que la famille Phantomhive qui commençait à être connus mondialement. Surtout qu'ils commençaient aussi à vendre des confiseries et que ça n'arrangeait pas vraiment les affaires de la famille Eyeshield en plus, la disparition de mes parents les avaient un peu retarder heureusement que j'avais repris la relève rapidement. Par la suite, elle ne répondit pas à ma dernière question et se contenta d'entrer dans la boutique après avoir dit qu'elle avait froid donc je clignais légèrement des yeux et entra dans la boutique juste après elle en espérant que le vendeur ne me reconnaissent pas tout de suite. Et je regardais rapidement les stocks qu'il restait avant de rejoindre la personne avec qui je discutais plus tôt et je reprie ensuite la parole

-C'est quoi votre confiserie préféré?

J'étais encore en train d'attendre le bon moment pour lui demander si elle n'aurait pas vu mes parents mais, ça me brûlait de plus en plus les lèvres...

Je ne sais pas exactement ce que j'attendais en franchissant cette porte. Qu'il me suive, qu'il laisse tomber et qu'il s'en aille. Peu m'importait. L'odeur des confiseries envahit mes narines et provoque chez moi un large sourire. Le sucre, ce remède magique à tout les maux. Je me dirige automatiquement vers les chocolats. Si tout ce qui s'approchait de près ou de loin à un morceau de sucre avait mon approbation, mon coeur penche pour le chocolat, et tout ce qui tourne autour.

Si jamais vous me croisez et que j'ai l'air en colère jetez-moi du chocolat. Vous aurez peut-être la vie sauve. Peut-être. Dans tout les cas vous aurez mon intérêt.

Alors que j'hésite, serrant dans le fond de ma poche les quelques pièces qui me permettront d'obtenir mon trésor. Voilà que le garçon de tout à l'heure revînt vers moi. Il me demande mes bonbons préférés. Souriant de toutes mes dents je lui montre du doigt les fameux nounours en chocolat blanc que j'avais mentionné plus tôt.

"Je teste tout les nounours de tout les magasins. Ensuite j'écrirai un livre pour expliquer au gens pourquoi certains sont meilleurs que d'autres.

Je me moque, bien sûr que je ne suis pas en train d'écrire un livre. J'adore ces bonbons et quand je m'ennuie, ils m'aident à passer le temps. Mais je suppose qu'il faut que je lui retourne la question. Une histoire de politesse tout ça tout ça. Alors je le fais. Je suis de bonne humeur aujourd'hui.

"Et vous? "

Je remarquais rapidement l'intérêt que la jeune fille qui m'accompagnait portait pour les chocolats ce qui me fit sourire. En effet c'était aussi dans mes préférences de confiserie le chocolat... Avant de disparaître soudainement, mes parents m'en offraient souvent et c'était toujours partagé en famille... Que de beaux souvenirs, après tout, le sucré même s'il n'était pas vraiment bon pour les dents pouvaient aider pour plusieurs choses... Sa réponse fut le chocolat elle me montrait les ours en chocolat blanc donc je souris et j'en acheta donc plusieurs avant de lui donner le paquet, c'était un cadeau de rencontre une espèce de rituel pour moi ne me demandait pas pourquoi, car je ne saurais vous répondre. Je repris la parole continuant de tendre le paquet d'ours en chocolat blanc

-Je vous l'offre ça sera un cadeau pour notre rencontre... Pour tout vous dire j'aime un peu de tout mais, le chocolat est favorisé pour ma part pour des raisons particulières... Oh vous écrivez un livre? Dans ce cas si vous avez besoin d'un avis à part vous pouvais toujours me demander je suis assez friand des livres j'en lis beaucoup.

Je ne voulais pas parler de ça tout de suite mais, c'était enfin le bon moment pour demander ce que je cherchais depuis tout ce temps je sortis une photo de mes parents et lui montra

-Vous ne les auriez pas vues par hasard? Ils ont disparus depuis pas mal de temps et je suis vraiment inquiet à leur sujet... Après, vous n'êtes pas obligé de me répondre c'est juste une question comme ça. Je la pose aux personnes que je croise dans les rues. Après, si vous voulez je vous ferais visité la réserve du magasin ça vous permettra de mieux écrire votre livre je pense.

Oui, ma naïveté était bien plus haute qu'on pouvait le croire même que ça étonnait certaines personnes de me savoir aussi naïf, mais si débrouillard pour mon âge... Enfin, là n'était pas vraiment la question, ça ne m'aidait pas à retrouver la trace de mes parents pour autant. Peut-être que je devrais viser directement Buckingham Palace si personne n'était disposé à me répondre même si, je doutais fort que la reine me répondent aussi et, de plus, il fallait souvent une invitation spéciale pour se rendre à l'intérieur de Buckingham Palace où qu'il y ait une grande réception...

Je n'attends pas vraiment de réponse de sa part. En réalité, je suis juste là pour les bonbons. Habituellement ma petite sortie dure une heure, deux grand maximum lorsque je traîne un peu. Je jette un coup d'oeil à l'horloge au dessus des caisses. Ce n'est pas comme si j'avais beaucoup de choses à faire derrière mais le temps passait quand même vite.

Cette notion de temps...je l'avais apprise assez durement. Lorsque j'attendais toute seule sur la table en pierre. Je ne sais plus exactement ce que je j'attendais, où alors je n'ai pas envie de savoir. Ce dont je me souviens c'est que l'attente avait été pénible...et infructueuse.

Aussi lorsque le garçon s'approcha avec un paquet dans ma direction, je ne pu retenir un sourire narquois. Il me faisait quoi là? J'avoue que je préférai cela à des fleurs, mais quand même. Il offrait des choses à toutes les inconnues qu'il rencontrait? J'écoute sans prêter plus d'attention à son monologue, laissant un petit rire s'échapper lorsqu'il mentionne le livre. Il veut aider? C'est mignon.

Avant que je ne reprenne la parole, il sort quelque chose de sa poche. J'ouvre un peu plus les yeux m'attendant à tout sauf à ça. Une photo. Toute bête. Sur laquelle on y voyait deux personnes. Je m'approche, observant attentivement l'image, dès fois que ces personnes fassent partie de celles qui m'avaient capturé.

"-Combien de temps?"

Il passe vite sur le sujet. Comme s'il est gêné de poser la question mais que c'est plus fort que lui. Ce n'est pas en agissant de la sorte qu'il avancera. Je plisse les yeux, essayant de graver ces visages dans ma mémoire. Il y a un air de famille c'est certain. Pourtant je ne ressens rien de particulier à savoir que ce garçon vit désormais seul. C'est le lot de tellement de gens. Et la pitié et la compassion ne font plus parties de mes attributions. Peut-être qu'avant j'aurai pu être nommée pour le protéger, pour l'aider. Mais je ne recevais plus d'ordre. Et je n'avais pas envie de l'aider.

Je lève les yeux vers lui, son visage, essaye d'y voir autre chose que cette gentillesse et cet air un peu niais. Je ne sais pas ce que je cherche exactement...Désespoir, souffrance, rage...mon propre reflet? Mais je ne vois rien. Je ne suis pas une bonne comportementaliste.

J'ouvre le sachet et prend un chocolat que je laisse fondre dans ma bouche. S'il y a une chose qui me rend heureuse d'être coincée ici, ce sont les sucreries. Et le fait de n'avoir aucune obligation. Mais c'est une autre histoire.

Finalement il mentionne le fait d'aller visiter l'arrière boutique. Il doit être connu pour avoir ce privilège. Sauf que je me moque de l'arrière boutique. J'ai ce que je veux. Je prend deux autres sachets de chocolats différents et je me dirige vers la caisse en laissant échapper.

- Quoi comme livres?

Oui, il dit qu'il est friand de livres...

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